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« La France Agricole m’a fait voyager »

Michel Weber a transmis à son fils Paul, le goût des tracteurs et de La France Agricole.

À travers le magazine, le Mosélien Michel Weber a eu accès à un monde qui ne lui semblait pas permis.

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Ses parents lui ont toujours dit : « Tu feras tout, sauf paysan ! » Alors pour les satisfaire en partie, il est devenu double actif. À l’âge de 54 ans, Michel Weber de Willerwald, en Moselle, a exercé plusieurs métiers, tout en maintenant une activité agricole.

« Pour combler le manque — parce que j’ai toujours rêvé d’être agriculteur à temps plein —, je dévorais La France Agricole ! L’hebdomadaire me donnait accès à un monde qui ne me semblait pas permis. » Son père, Léonard, décédé en 2020, s’y abonna le premier.

« Il avait quinze ans à la sortie de la seconde guerre. Envoyé à l’école française, puis allemande au gré des années, il parlait mal le français. Plus tard, alors qu’il travaillait dans une usine et sur sa ferme, il a appris la langue en lisant La France Agricole. »

A la rencontre des farmers américains

Avec l’hebdomadaire, Michel a dépassé une autre frontière : « Petit, je rêvais de rencontrer les Farmers. Chaque année, La France Agricole organisait aux États-Unis un périple avec Green Voyages. Je m’étais juré de m’y rendre. J’y suis allé pour la première fois en 1990.

Au sein du groupe, Adja, Anne et Isabelle, en poste à La France Agricole, nous accompagnaient. Ce fut inoubliable. Je n’ai plus cessé de voyager. » Dans son sillon, son fils de 18 ans, Paul, rêve d’agroéquipement qu’il étudie dans un lycée agricole et un jour de s’installer paysan.

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